Vit et travaille en Champagne-Ardenne
Né en juin 1991
2015, DNSEP à l'école Supérieure d'Art de Lorraine.
http://www.mulhouse-art-contemporain.fr/cyrielle-tassin-laureat-de-lexpo-0ff2016-au-marche-de-mulhouse/
Cyrielle Tassin est une artiste plasticienne, étudiante à l’école Supérieure des Arts de Lorraine, elle est diplômée en 2015
Son regard se pose sur la ville, l’habitat, ses enjeux, de là Cyrielle réalise des œuvres où poésie et précarité s’entremêlent. Elle crée ainsi des micro-paysages sur des aliments, des cités HLM qui prennent l’eau ou encore des kits d’habitats inflammables à monter soit même, dénommés « Catastrophe douce ». L’élément récurrent : l’éphémère. L’artiste semble nous montrer que les constructions humaines ne sont pas durables. Tant les catastrophes naturelles que les catastrophes humaines s’imposeront toujours à l’homme qui doit alors reconstruire son habitat jusqu’à la prochaine destruction.
Cependant, c’est sur fond d’ironie et de légèreté que se positionne son travail, provoquant ainsi chez le spectateur une réaction ambivalente, entre la moquerie envers l’apparente naïveté de cette artiste utopiste et l’inquiétude face à la destruction de l’univers qui se présente à lui.

Solution Absurde est une de mes pièce maitresse, cette installation est une pièce de 4m par 3m, elle symboise une maison mise en carton, l’image forte d’un habi-tat transportable par la poste, en effet si une catastrophe se produisait le but serait de pouvoir transporter et envoyer son propore habitat par la poste, utopique et presque faisable, cette pièce se trouve à la limite du possible et offre un solution potentiellement réalisable dans le sens où au lieu d’énoncer une fatalité, le fait de trouver des idées de solution, l’utopie peut être une porte d’évasion par le ludique et le presque réel

Cyrielle Tassin, Consommable urbain, 2013. Série de 88 photographies impression format 75x50 cm sur papier satiné. Il s’agit de villes sculptées dans des aliments puis photographiés afin de préserver leur image avant leurs dégradations.

Cyrielle Tassin

Cyrielle Tassin, Soufflé, 2016. "Comme un départ et un reste, cette structure créer un parrallèle entre un point de départ de construction et une ruine. Ces dentelles de brique sont une fenètre sur la fragilité de ces batices. dans une course à la construction, c’est la limite entre une ville qui vient d’émerger et sa des-truction. Seul la structure reste comme une ville souflée par une explosion. Vide elle laisse l’espace la transparaître par le vent. Seul le ciment entre les briques subsistent comme un rappel à l’actualité" Cyrielle Tassin